La discipline

La psychologie environnementale

Les spécialistes de l’environnement et les psychologues ont réalisé à la fois l’importance de l’environnement et la nécessité d’intégrer les aspects psychologiques dans l’aménagement et la protection de l’environnement. L’accent est mis sur la dimension humaine dans les projets et réalisations :

– Aide à la mise en place des politiques de développement durable
– Perception des nuisances environnementales et mise en place de comportements « pro-environnementaux »
– Association de l’acoustique et des sciences humaines : démarches de détermination de seuils et d’indices, et lors de la définition de valeurs réglementaires et normatives, compréhension des effets du bruit sur l’homme
– Gestion des incivilités urbaines
– Identité de territoire et mobilités
– Psychopathologie Environnementale
– Facteurs environnementaux facilitateurs et inhibiteurs de processus cognitifs tout au long de la vie
– Analyse des besoins des usagers dans le cadre d’opérations de rénovation ou de construction de bâtiments neufs (bâtiments scolaires, hôpitaux…)
– Evaluation des changements de pratiques liés au changement climatique
– Perception des risques liés à la gestion des déchets
– Perception des enjeux environnementaux et politique territoriale
– Etude des freins liés au changement de pratiques pro-environnementales, éco citoyennes…
– Gestion de l’eau
– Pratiques professionnelles agricoles,
– Comportement d’achat du citoyen…

Les méthodes 

La Psychologie Environnementale a recours aux méthodes classiques de la Psychologie et utilise également des méthodes spécifiques à la discipline. Les études sont menées le plus souvent sur le terrain, in situ, et certaines recherches peuvent être menées de manière expérimentale.

Le psychologue environnementaliste mène les études de bout en bout, depuis l’élaboration du matériel (questionnaires, entretiens, observations, mesures de performance des tâches, cartes mentales, trajets commentés…), le recueil et l’analyse statistique des résultats, jusqu’à la valorisation de la recherche (publications, colloques…).

En collaboration avec d’autres disciplines, il va analyser aussi bien des données qualitatives (subjectives) que quantitatives (objectives, données physiques).